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Les 120 journées de Sodome

Auteur :Marquis de Sade

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Œuvre radicale et dérangeante, Les 120 journées de Sodome du marquis de Sade plonge dans les profondeurs de la perversion et du pouvoir absolu. Écrit en 1785, ce roman inachevé explore sans détour les excès de la nature humaine. ⚠️ Contenu explicite réservé à un public averti.


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Description

Sade Donatien Alphonse François marquis de – Les 120 journées de Sodome : Le duc de Blangis, son frère, un évêque, le président de Curval et le financier Durce ont, tous les quatre, amassé une fortune immense «produit du meurtre et de la concussion». Dans un château de la Forêt-Noire, ils enferment pour une orgie à huis clos leurs épouses, des jeunes femmes et des jeunes garçons, d’anciennes prostituées et des serviteurs: en tout 42 personnes soumises à leur pouvoir afin de pratiquer différentes expériences sexuelles. Les prostituées exposent six cents perversions et tortures qu’exécutent les participants. L’horreur et le dégout croît au fil des pages: scatologie, violence, pédophilie, incestes… Les trois quarts des victimes meurent dans des supplices et d’atroces souffrances. Pour les autres la vie reprend…

Ce plus extrême des écrits du marquis Donatien Alphonse François de Sade fut écrit pendant son emprisonnement à la Bastille, en 1785 – il était incarcéré depuis 1777. Craignant de se faire confisquer son ouvrage, il en fait copie, en caractères minuscules, sur un rouleau de 12 mètres constitué de feuilles collées, qu’il cache dans le mur de sa prison. Transféré, en 1789, à Charenton il ne peut récupérer son manuscrit, perte pour laquelle il pleurera «des larmes de sang».

Le rouleau-manuscrit, récupéré à la destruction de la Bastille,  vendu au marquis de Villeneuve-Trans puis  à un psychiatre berlinois, et enfin aux descendants du marquis, leur sera volé, vendu à un Suisse, exposé par la Fondation Bodmer. Après un long combat juridique et quelques âpres compromis, il est récupéré en France et déclaré trésor national.

«C’est certainement le livre le plus effroyable et le plus répugnant de toute la littérature ; la belle langue française est, ici, tressée avec le vocabulaire le plus vulgaire et abjecte qui soit. Il n’y a rien de vraiment érotique dans ce roman, la violence et la cruauté allant crescendo jusqu’au dénouement final. On passe allègrement de la pédophilie à la scatophagie en passant par la nécrophilie. Parfois on sent sourdre, des tréfonds crépusculaires, un humour d’une causticité des plus ténébreuses.  À lire au moins une fois dans sa vie pour voir jusqu’où un écrivain peut aller dans la perversité.» (Guillaume TM, Babelio.)

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